Volume / Installation

VOLUME

installations, objets, sculptures et autres

Invoke the Fiery

Installation

métal, gong, système électronique,

4mx4mx50cm

2024

Une arche inspirée par la déesse Kali nous invite à la traverser en laissant derrière nous ce qui ne nous appartient plus.

Opérer un rituel intime et libérateur : traverser l’arche où le gong suspendu résonne à chaque passage, comme une cérémonie marquant cette invocation au changement.

Invoke the Fiery est un rituel conçu pour invoquer les vents du changement. Ce portail métallique de 4,5 mètres de haut, orné de motifs de toiles d’araignée et entouré d’un cercle de dentelle en forme de lotus, guide les participants dans un voyage transformateur.

En son cœur, un gong suspendu résonne à chaque passage sous l’arche. Les visiteurs sont invités à libérer leurs fardeaux en les inscrivant sur des pierres placées dans des bols en forme d’œil à l’entrée du chemin. En suivant le sentier bordé de fleurs et en traversant l’arche, les vibrations du gong les enveloppent, offrant un sentiment de libération et une nouvelle légèreté.

À la tombée de la nuit, le "troisième œil" de l’arche se transforme en un brasier flamboyant. Les flammes y consument les fardeaux inscrits, les réduisant en cendres et achevant le rituel de libération.

Illuminée par une lumière rouge dans l’obscurité, l’installation s’inspire de la mythologie hindoue et de l’énergie féroce et transformatrice de la déesse Kali. Les participants sont invités à embrasser leur voyage personnel, en se délestant de ce qui ne leur appartient plus.

À travers ses gestes symboliques et son expérience immersive, Invoke the Fiery devient un appel puissant à la transformation – un passage vers la libération et le renouveau.

En mon sein, éveil bercé

Sculpture, métal, 2023

240cmx200cmx90cm

Un réceptacle attends que le spectateur viennent s’y loger.

Entre le nid, la carapace de tortue et le bateau, il est formé par la géométrie sacrée de l’arbre de vie qui en constitue son cadre et vient même pousser en branche protectrice s’arrondissant au dessus du berceau. Le receptacle est dimensionné comme un lit simple, soit un lit d'enfant.

Cette œuvre se veut porteuse des notions de protection, d’évolution, de connexion et de matrice à l’instar des différents éléments qu’elle convoque.

Le spectateur peut venir s’abriter au sein de la carapace de tortue, porteuse du monde, à l’instar des secrets de la création qui y sont abrités selon la légende.

L’œuvre invite à venir dans ce cocon, reposant alors sur la peau de mouton qui accueille le spectateur à l’intérieur de la structure en métal brute. Cette dernière, souvent utilisée dans les rituels de passage, est un symbole de protection naturelle.

Le visiteur est invité à se nicher dans l’œuvre pour y trouver refuge. Alors sous le signe de la protection, il peut venir faire germer et croître sa connection à soi et au monde.

Cet abri offre une protection, une pause au sein de la tumulte, un retour à la matrice.

Ceux qui fendent l’écume et apportent l’oracle

Sculpture, résine, cuivre, verre, 2022

18cmx20cmx10cm

Dans un rituel moderne et autour de l’écologie, l’artiste récolte du verre poli comme on collecte des coquillages.

Ce verre que l’on ramasse sur la plage et qui est le résultat de la pollution créé par l’homme.

Ce verre poli, le prendre et en faire des osselets. Se l’approprier.

Comme s’il s’agissait d’un élément naturel ; faire avec ce que l’on a, avec ce qu’il nous reste, avec ce que l’on a provoqué.

Les osselets servaient dans les rituels divinatoires. Ils étaient faits avec des os ou des pierres. Les chamans, les devins, voyantes et sorcières s’en servaient pour faire des présages.

Dans un monde où la domination de l’Homme a mené à une destruction, il faut se réapproprier les nouvelles ressources et créer de nouveaux rituels afin de se redonner de la puissance.

Prendre ces morceaux de bouteilles jetées à la mer et en faire un instrument de divination.

De générations en générations, les sorcières et les voyantes étaient des femmes de pouvoir et de savoir, des femmes qui allaient à l’encontre et contre la domination de l’homme. Des femmes qui se servaient de la nature comme d’un allié contre cette domination.

Aujourd’hui, l’artiste embrasse cette démarche, depuis la mer et à la mer, dans l’espoir de recevoir un présage de bon augure.

Les mains tendues, comme une offrande, en attendant une prophétie à venir, tel une promesse.

Au Son des Voeux

Installation

cuivre, tissus, laine, cloches à voeux bouddhistes, 2022

230cmx60cm

Un drapeau blanc debout au milieu de la playa. Un poteau en cuivre, des tissus blancs serrés dessus, des petites cloches à voeux traditionnelles coréennes, des fils rouges. Dans l'idée des poteaux à voeux tibétains. Le drapeau blanc flottera au gré du vent et les cloches tinteront.

Six niveaux de tissus, comme les six sens qui nous permettent de communiquer et de faire partie du monde, de ne faire qu'un avec lui, tel qu'enseigné dans la tradition bouddhiste.

Un drapeau blanc hissé, demandant une pause, une pause écologique, comme une pause spirituelle, tel un souhait envoyé dans le vent du désert.

Des fils rouges comme ceux qui lient les êtres dans la mythologie asiatique.

Une unité, comme un souhait, un drapeau blanc comme un totem pour que nous puissions souhaiter mieux.

https://burningman.org/event/2022-art-installations/?yyyy=&aq=Heloise

Le Lierre et l'Asphalte

Installation in-situ

plantes, 2021

130x10cm

Il existe une méthode de réparation des porcelaines et céramiques brisées au moyen d’or. L’objet réparé devient alors même plus précieux que l’objet original.

Le Kintsugi est une philosophie qui prend en compte le passé de l'objet, son histoire et donc les accidents éventuels qu'il a pu connaître. La casse d'une céramique ne signifie plus sa fin ou sa mise au rebut, mais un renouveau, le début d'un autre cycle et une continuité dans son utilisation. Il ne s'agit donc pas de cacher les réparations, mais de mettre celles-ci en avant.

Il est très souvent utilisé comme métaphore de la résilience.

J'ai réalisé un kintsugi dans le bâtiment de l’annexe de Kote dans une partie cassée, une fissure.

Ce kintsugi je l'ai fait avec des plantes, vivantes, grimpantes.

Les plantes ont cette symbolique de toujours reprendre leurs droits.

Lorsque l’homme coule du béton la plante trouve toujours une faille pour pousser, se développer et reprendre son droit.

Comme les plantes, kote et sa communauté trouveront toutes les fissures pour ne jamais mourir et reprendre leur droit, à cette image d’un kintsugi végétal : une résistance, une résilience, un nouveau cycle, non pas sans cassures, mais qui en tire sa force.

KOTE est un espace culturel et artistique hybride et unique à Séoul.

En plein coeur du quartier historique d’Insadong, KOTE accueille de nombreux artistes, performeurs/ses et entrepreneur.es et est ouvert à tout le monde.

Malgré sa vocation et son emplacement chargé d'histoire, KOTE est menacé de destruction brutale au profit de la construction d’un parking et une partie du lieu a été saccagée. Une résistance artistique y a pris place contre un homme qui n'hésite pas a enfreindre la loi.

Ce qu'il reste d'Elle

Installation

sel, encre de seiche, 2021

Dimensions variables

Sous les écumes d’Amphitrite

Installation

5 bouées jaunes de délimitation des 300m, chaînes, 2019

Œuvre vive / Œuvre morte

objet

béton, chêne, 2019

165 x 65 x 65 cm

Cercle

Installation / bouteilles d’oxygènes de gilets de sauvetage, 2019

Dimensions variables

Chlorure de sang

Sculpture / 60 kg de sel, 4 litres de sang, 2019

Dimensions variables

I'm used to

Pièce murale / tampon, peinture noire, 2018

90 x 15 cm

TRAVAUX ANTÉRIEURS

installations, photos, sons et autres

Dans l’idée quelque part d’une mythologie personnelle je me suis intéressée aux notions du rapport du corps à l’autre, à la famille , à l’enfance, à l'absence, au manque.

J'ai notamment questionné la notion de ma propre image, récente ou remontant à l'enfance, réelle ou fantasmée , dans une recherche d'émotion, de sens et d'altérité.

J’interroge l’enfance, la croissance, l’initiation, le passage de l’enfant à la femme et la conscience d’un corps qui change, de la famille et de la filiation, de séparation et de fusion.

Installation

Série de 8 photographies cousues, étagère 20x90 cm